Geoffrey Kondogbia,
le très jeune (20 ans) milieu international français du leader
monégasque, qui reçoit Bastia mercredi lors de la 7e journée de Ligue 1, est en train de s'imposer en toute discrétion mais avec une ambition non feinte en Principauté.
Recrue
tardive du mercato estival monégasque -le 30 août-, Kondogbia a vécu un
été mouvementé. Champion du monde des moins de 20 ans en Turquie et
vedette des Bleuets titrés, il a étrenné sa première sélection A dès le
14 août, comme titulaire contre la Belgique (0-0), avant de quitter son
club de Séville pour le Rocher, au terme d'un transfert onéreux (20
millions d'euros) aux négociations complexes.
Pour
justifier un tel investissement sur ce relayeur gaucher qu'Arsenal et
le Real Madrid avaient dans le viseur, Vadim Vasilyev, vice-président
monégasque, explique: "Il entre dans notre stratégie. C'est un jeune
plein de talent et très ambitieux. Nous croyons que ramener les grands
joueurs français en France est important pour notre championnat."
En
une saison en Andalousie où il avait été transféré par Lens (4 millions
d'euros) en 2012, Kondogbia a donc vu sa valeur multipliée par cinq.
Mais le garçon, au "profil intéressant" selon le sélectionneur Didier
Deschamps -qui l'a, malgré une blessure à un mollet, de nouveau convoqué
pour la campagne des Bleus en Géorgie (0-0) et Biélorussie (4-2) début
septembre-, se tient éloigné des éloges.
"Quand
tout va bien, j'ai appris qu'il ne fallait pas se relâcher", dit-il.
D'ailleurs, enfin débarqué à Monaco, il a été titularisé pour affronter
Lorient (1-0) après seulement trois entraînements collectifs. "Je lui ai
dit de jouer simple, tranquille devant la défense", expliquait alors
satisfait Claudio Ranieri, qui l'a reconduit contre le Paris SG (1-1).
"Candidat au titre"
"A l'heure de jeu contre Paris, j'étais moins bien physiquement, reconnaît le joueur. Mais ce que je réalise est encourageant pour la suite. Je fais tout pour satisfaire les attentes. Je veux monter en puissance. Après un manque de préparation cet été, cela va beaucoup mieux."
En l'absence de Toulalan, Kondogbia s'est d'ailleurs adapté de façon express à sa formation. Au point de devenir indiscutable dans l'entrejeu, où avec Obbadi, il se répartit les tâches en prenant soin "de faire attention l'un à l'autre". "Chacun à son tour apporte son plus offensif", souligne-t-il.
"Candidat au titre"
"A l'heure de jeu contre Paris, j'étais moins bien physiquement, reconnaît le joueur. Mais ce que je réalise est encourageant pour la suite. Je fais tout pour satisfaire les attentes. Je veux monter en puissance. Après un manque de préparation cet été, cela va beaucoup mieux."
En l'absence de Toulalan, Kondogbia s'est d'ailleurs adapté de façon express à sa formation. Au point de devenir indiscutable dans l'entrejeu, où avec Obbadi, il se répartit les tâches en prenant soin "de faire attention l'un à l'autre". "Chacun à son tour apporte son plus offensif", souligne-t-il.
Malgré l'actuelle répétition des
rencontres, l'ex-Lensois se satisfait de la situation. Car il voit loin,
pense aux Bleus, à la Coupe du monde. "Cela passe par mes performances
avec Monaco", assène-t-il. Et il croit en son équipe. "Il faut dire la
vérité, lâche-t-il. On est candidat au titre. Qui ne serait pas attaché à
cette place de leader? Mais la saison est longue. Certaines équipes
vont se réveiller. La meilleure sera celle qui sera la plus régulière."
Aussi,
il sait qu'après le très médiatique PSG-Monaco de dimanche soir (1-1),
la réception de Bastia peut se révéler piégeuse. "Il n'y aura pas de
problème, annonce-t-il. Notre équipe se sent bien physiquement. Et on a
tous pris en compte le discours du coach qui nous a dit que les trois
matches de la semaine (Paris, Bastia et Reims, ndlr) étaient très
importants."
