La route de la phase finale de la Coupe du
Monde de la FIFA, Brésil 2014™ passe par la délicate étape des
matches-couperets pour les huit meilleurs seconds de la phase de
qualification de la Zone Europe. L’enjeu ? Les quatre derniers billets
du contingent de 13 formations représentant le Vieux Continent.
Le choc entre le Portugal et la Suède constituera la tête d'affiche de ces duels, en raison notamment de la forte personnalité de leurs capitaines. La France,
ancienne championne du monde en 1998 et finaliste en 2006, doit une
nouvelle fois passer par cette phase comme son adversaire ukrainien. En
revanche l'Islande, révélation des qualifications, n'aura rien à perdre face à la Croatie, troisième en 1998.
Limiter ce choc à la confrontation entre Cristiano Ronaldo et Zlatan Ibrahimovic
serait réducteur, même si le perdant manquera cruellement au Brésil.
"Il arrive que des individualités fassent basculer certains matches",
reconnait Paulo Bento,
le sélectionneur lusitanien. "Mais l'obligation d'un entraîneur, c'est
de mettre le talent au service d'une organisation collective". Par
ailleurs le Portugais regrette que son équipe n'arrive pas à s'imposer
face à "des adversaires auxquels nous sommes supérieurs", faisant ainsi
référence aux points perdus contre Israël, notamment lors de
l'avant-dernière journée à domicile à cinq minutes de la fin (1:1) alors
que le Portugal était maître de son destin. La Selecçao das Quinas
doit ainsi passer par les barrages pour la deuxième fois de son
histoire, après 2010 contre la Bosnie-Herzégovine (0:1, 1:0).
Heureusement Paulo Bento enregistre le retour Cristiano Ronaldo,
suspendu lors du dernier match, mais il sera cette fois privé du
prolifique milieu offensif Danny et de son gardien Anthony Lopes, tous
deux blessés.
De son côté le sélectionneur
suédois Erik Hamren s'appuiera sur le même groupe qui a terminé à huit
points de l'Allemagne, non sans lui avoir marqué sept buts en deux
rencontres. Les Scandinaves, qui n'ont jamais perdu face au Portugal,
pratiquent un football offensif mais connaissent parfois de grosses
faiblesses en défense (14 buts concédés en qualification). "On doit
réduire nos erreurs. Mais les matches de barrages sont comme deux
finales, c'est complètement différent que les matches de groupe. Ça va
être deux matches fantastiques", se réjouit à l'avance Ibrahimovic.
Les autres rencontres
Ukraine - France
L'Ukraine, en plein renouveau, a échoué à un petit point de l'Angleterre alors que la France n'a pu confirmer à domicile son nul du match aller en Espagne (1:1, 0:1). Habituée de ces barrages qu'elle va disputer pour la quatrième fois (1998, 2002 et 2010) sans jamais avoir passé l'obstacle, l'Ukraine est une formation très compacte, dont tous les joueurs évoluent dans les grands clubs du pays à l'exception du capitaine Anatoly Timoshchuk, au Zénith Saint-Petersbourg, et qui se projette très rapidement en attaque. Andriy Yarmolenko sur le flanc droit, et Yevhen Konoplyanka, côté gauche sont les deux artificiers de l'équipe qui a tourné à une moyenne de 2,8 buts par match en qualifications. La France a déjà surmonté cette épreuve contre la République d'Irlande pour se qualifier en 2010. En sept confrontations, la France n'a jamais perdu contre l'Ukraine (4 victoires et 3 nuls), comme lors du dernier UEFA EURO 2012 où elle s'était imposée 2:0. Didier Deschamps semble avoir trouvé son système de jeu en 4-2-3-1, mais l'équipe est toujours à la recherche d'un match référence et surtout d'un patron sur le terrain comme cela a toujours été le cas dans ses moments les plus glorieux, à l'époque de Michel Platini ou Zinedine Zidane, qui n'ont pas encore d'héritier.
Ukraine - France
L'Ukraine, en plein renouveau, a échoué à un petit point de l'Angleterre alors que la France n'a pu confirmer à domicile son nul du match aller en Espagne (1:1, 0:1). Habituée de ces barrages qu'elle va disputer pour la quatrième fois (1998, 2002 et 2010) sans jamais avoir passé l'obstacle, l'Ukraine est une formation très compacte, dont tous les joueurs évoluent dans les grands clubs du pays à l'exception du capitaine Anatoly Timoshchuk, au Zénith Saint-Petersbourg, et qui se projette très rapidement en attaque. Andriy Yarmolenko sur le flanc droit, et Yevhen Konoplyanka, côté gauche sont les deux artificiers de l'équipe qui a tourné à une moyenne de 2,8 buts par match en qualifications. La France a déjà surmonté cette épreuve contre la République d'Irlande pour se qualifier en 2010. En sept confrontations, la France n'a jamais perdu contre l'Ukraine (4 victoires et 3 nuls), comme lors du dernier UEFA EURO 2012 où elle s'était imposée 2:0. Didier Deschamps semble avoir trouvé son système de jeu en 4-2-3-1, mais l'équipe est toujours à la recherche d'un match référence et surtout d'un patron sur le terrain comme cela a toujours été le cas dans ses moments les plus glorieux, à l'époque de Michel Platini ou Zinedine Zidane, qui n'ont pas encore d'héritier.
Grèce - Roumanie
Deuxième du Groupe G tout en ayant le même nombre de points que la Bosnie-Herzégovine (meilleure différence particulière), la Grèce s’attend à une double confrontation très ouverte face à la Roumanie, deuxième du Groupe D derrière les intouchables Pays-Bas, et en pleine progression. Fernando Santos a rappelé l'attaquant Theofanis Gekas et le milieu de terrain du FC Kaiserslautern Kostas Fortounis pour renforcer un groupe soudé où l'on retrouve six joueurs de l'Olympiakos, champion de Grèce en titre et actuel leader, et cinq du PAOK Salonique, son dauphin. En revanche la Roumanie sera handicapée par l'absence de sa tour de défense Vlad Chiriches. Même si la Grèce reste sur une série de six victoires, les statistiques sont légérement favorables à la Roumanie qui, en 30 rencontres, s'est imposée 17 fois contre cinq victoires hellènes et huit nuls.
Deuxième du Groupe G tout en ayant le même nombre de points que la Bosnie-Herzégovine (meilleure différence particulière), la Grèce s’attend à une double confrontation très ouverte face à la Roumanie, deuxième du Groupe D derrière les intouchables Pays-Bas, et en pleine progression. Fernando Santos a rappelé l'attaquant Theofanis Gekas et le milieu de terrain du FC Kaiserslautern Kostas Fortounis pour renforcer un groupe soudé où l'on retrouve six joueurs de l'Olympiakos, champion de Grèce en titre et actuel leader, et cinq du PAOK Salonique, son dauphin. En revanche la Roumanie sera handicapée par l'absence de sa tour de défense Vlad Chiriches. Même si la Grèce reste sur une série de six victoires, les statistiques sont légérement favorables à la Roumanie qui, en 30 rencontres, s'est imposée 17 fois contre cinq victoires hellènes et huit nuls.
Islande - Croatie
Les deux équipes se sont rencontrées deux fois lors des qualifications pour Allemagne 2006, la Croatie s'imposant 4:0 à Zagreb et 3:0 à Reykjavik. Mais depuis les choses ont changé. Le capitaine islandais Aron Gunnarsson, 24 ans, milieu de terrain de Cardiff, le buteur de l'Ajax Amsterdam Kolbeinn Sigþorsson, 23 ans, et le meneur de Tottenham Gylfi Sigurðsson, 23 ans, sont les fers de lance de la méconnue équipe de la "terre de glace", qui aspire à disputer la première phase finale de son histoire. En deux ans, le Suédois Lars Lagerbäck a complétement transformé l'équipe. "Il nous a donné confiance en nous faisant prendre conscience du gros potentiel que nous avions, malgré la petite taille de notre pays (320 000 habitants)", souligne Gunnarson.
Les deux équipes se sont rencontrées deux fois lors des qualifications pour Allemagne 2006, la Croatie s'imposant 4:0 à Zagreb et 3:0 à Reykjavik. Mais depuis les choses ont changé. Le capitaine islandais Aron Gunnarsson, 24 ans, milieu de terrain de Cardiff, le buteur de l'Ajax Amsterdam Kolbeinn Sigþorsson, 23 ans, et le meneur de Tottenham Gylfi Sigurðsson, 23 ans, sont les fers de lance de la méconnue équipe de la "terre de glace", qui aspire à disputer la première phase finale de son histoire. En deux ans, le Suédois Lars Lagerbäck a complétement transformé l'équipe. "Il nous a donné confiance en nous faisant prendre conscience du gros potentiel que nous avions, malgré la petite taille de notre pays (320 000 habitants)", souligne Gunnarson.
Après la démission d'Igor Stimac au terme des qualifications où la Croatie a pris la deuxième place du Groupe A derrière la Belgique, Niko Kovac a entamé une véritable course contre la montre pour remotiver les Vatreni.
L'ancien milieu de terrain international (14 buts en 83 sélections) a
rapidement dressé un constat : "Individuellement, nous ne manquons pas
de joueurs talentueux mais qui sont souvent trop individualistes. Ils
n'ont quand même pas pu oublier leur football en si peu de temps. Il
faut juste instaurer une certaine discipline de jeu".
Le joueur
Andriy Yarmolenko, 24 ans, considéré à son corps défendant comme le "nouveau Schevchenko" évolue dans le couloir droit de l'Ukraine et du Dynamo Kiev. Très athlétique (1m89), bon dribleur, rapide, il est particulièrement dangereux quand il rentre vers l'intérieur et frappe du gauche. Il reste d'ailleurs sur une série de 12 buts lors de ses 11 derniers matches, toutes compétitions confondues.
Andriy Yarmolenko, 24 ans, considéré à son corps défendant comme le "nouveau Schevchenko" évolue dans le couloir droit de l'Ukraine et du Dynamo Kiev. Très athlétique (1m89), bon dribleur, rapide, il est particulièrement dangereux quand il rentre vers l'intérieur et frappe du gauche. Il reste d'ailleurs sur une série de 12 buts lors de ses 11 derniers matches, toutes compétitions confondues.
La stat
513 - Comme le nombre de buts que totalisent depuis la saison 2004/05 Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo en championnat et en Ligue des champions de l’UEFA (304 pour le Portugais, 209 pour le Suédois). En sélection, Ibrahimovic avec 46 buts pour la Suède et un pourcentage de 0,46 but par match, devance de peu le Portugais (43 buts, 0,40).
513 - Comme le nombre de buts que totalisent depuis la saison 2004/05 Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo en championnat et en Ligue des champions de l’UEFA (304 pour le Portugais, 209 pour le Suédois). En sélection, Ibrahimovic avec 46 buts pour la Suède et un pourcentage de 0,46 but par match, devance de peu le Portugais (43 buts, 0,40).
Entendu…
"Il y a de la confiance et de la foi dans ce groupe. Les joueurs ne donnent pas seulement 100% d'eux-mêmes, mais 200%. C'est ce qui nous permettra de faire la différence" - Fernando Santos, sélectionneur de la Grèce
"Il y a de la confiance et de la foi dans ce groupe. Les joueurs ne donnent pas seulement 100% d'eux-mêmes, mais 200%. C'est ce qui nous permettra de faire la différence" - Fernando Santos, sélectionneur de la Grèce
Votre opinion !
Quelles équipes vont s’imposer à l’extérieur lors des matches aller ?
Quelles équipes vont s’imposer à l’extérieur lors des matches aller ?
