Le FC Barcelone
de Pedro, auteur d'un triplé contre le Rayo Vallecano (4-0), et
l'Atlético, tombeur de Valladolid (2-0), ont mis sous pression le Real
Madrid en continuant samedi leur sans-faute en tête du Championnat d'Espagne lors de la 5e journée.
Comme l'Atlético, pénible
vainqueur de Valladolid sur deux buts de Raul Garcia (56e) et Diego
Costa (72e), le Barça,malgré le score, a souffert pour se défaire d'un
Rayo très entreprenant, qui lui a même confisqué la possession de balle.
L'histoire retiendra que c'est
dans le stade de Vallecas que le Barça, après avoir dominé l'Europe du
football avec son jeu de passes, a abandonné pour la première fois
depuis 2008 la possession de balle à un des ses adversaires.
"C'était
souvent difficile de remonter le ballon depuis notre propre but en
jouant court et on avait l'alternative de jouer des ballons longs", a
expliqué l'entraîneur barcelonais Gerardo Martino, qui cherche depuis sa
nomination cet été à rendre son équipe moins prévisible.
Les
deux clubs, coleaders du classement avec 15 points, comptent
provisoirement cinq longueurs d'avance sur le Real, qui n'aura pas le
droit à l'erreur dimanche contre Getafe (17h00 GMT) pour le premier
match de sa recrue phare Gareth Bale sur la pelouse de Santiago
Bernabeu.
Comme l'Atlético, pénible
vainqueur de Valladolid sur deux buts de Raul Garcia (56e) et Diego
Costa (72e), le Barça,malgré le score, a souffert pour se défaire d'un
Rayo très entreprenant, qui lui a même confisqué la possession de balle.
Toutefois, Pedro et le gardien Victor Valdes
l'ont tiré de ce mauvais pas: l'attaquant canarien a conclu trois
actions collectives (33e, 47e, 72e), Cesc Fabregas a marqué le quatrième
but (79e) et Valdes a sorti un penalty (36e), le deuxième cette
semaine, pour sceller ce succès.
Le Rayo,
qui a beaucoup bousculé le Barça en première période, s'est
progressivement éteint, pour encaisser une quatrième défaite consécutive
en Liga.
L'histoire retiendra que c'est
dans le stade de Vallecas que le Barça, après avoir dominé l'Europe du
football avec son jeu de passes, a abandonné pour la première fois
depuis 2008 la possession de balle à un des ses adversaires.
"C'était
souvent difficile de remonter le ballon depuis notre propre but en
jouant court et on avait l'alternative de jouer des ballons longs", a
expliqué l'entraîneur barcelonais Gerardo Martino, qui cherche depuis sa
nomination cet été à rendre son équipe moins prévisible.
C'est
sur un contre que Pedro a marqué d'une frappe croisée du gauche (33e).
Et, après le repos, Cesc Fabregas a centré de la gauche pour le deuxième
but de Pedro (47e), qui a ensuite signé un coup du chapeau sur une
offrande de Neymar (72e).
Valdes, la "période exceptionnelle"
A la peine en terme de qualité de jeu, le club catalan a eu la chance de d'avoir en Victor Valdes un portier en état de grâce.
A la peine en terme de qualité de jeu, le club catalan a eu la chance de d'avoir en Victor Valdes un portier en état de grâce.
Le
joueur de 31 ans a enchaîné les parades décisives et fait à nouveau
regretter aux dirigeants catalans sa décision de ne pas renouveler son
contrat en juin prochain.
Comme face à
l'Ajax Amsterdam mercredi en Ligue des champions (victoire 4-0), Valdes a
sorti un penalty, détournant la frappe du capitaine du Rayo Roberto
Trashorras après une faute d'Adriano dans la surface.
"En
tant qu'entraîneur, on espère toujours ne pas avoir à se féliciter de
ses gardiens. Mais dans ce cas, oui, parce qu'il a eu trois ou quatre
parades décisives et il a encore arrêté un penalty", a commenté
l'entraîneur Barcelonais Gerardo Martino, évoquant une "période
exceptionnelle" pour le portier.
Neymar
a pour sa part connu un match plus mitigé, manquant à plusieurs
reprises d'inscrire son premier but en Liga: le jeune Brésilien a buté
sur un défenseur (9e), trop ouvert son pied (19e), puis trouvé le poteau
(66e).
En fin de soirée à Valladolid, l'Atlético de Madrid a fait l'essentiel en marquant deux fois en deuxième période pour enchaîner une cinquième victoire en autant de journées.
Une
tête en cloche de Raul Garcia consécutive à un corner leur a permis de
prendre l'avantage (56e), avant que le Brésilien Diego Costa, lancé dans
l'espace, n'inscrive le but du break (72e) et ne permette aux
"Colchoneros" de s'affirmer de plus en plus comme le trouble-fête du
duel annoncé entre Real et Barça.
